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Cocaïne

Qu’est ce qui fait la toxicité de la cocaïne ?

La composition naturelle d’un produit n’enlève en rien sa dangerosité. La cocaïne est un psychostimulant et agit sur le cerveau, sur le système dopaminergique qui est à l’origine de son effet addictif. Cette substance provoque également un effet anesthésique. Elle est nocive en elle-même !
Les produits dits de « coupe » sont la plupart du temps neutres (sucre, caféine). Il arrive cependant que la cocaïne soit coupée d’autres substances nocives comme la phénacétine. D’après l’INPES

Je ne prends pas de la cocaïne tous les jours… je ne suis pas dépendant!

La dépendance psychique peut être extrêmement forte en cas de consommation régulière de cocaïne. C’est ce qu’on appelle le « craving » : une envie obsédante et presque irrésistible de trouver et de consommer de la cocaïne qui apparaît 2 à 3 jours après la dernière prise.
Au début, cette dépendance passe souvent inaperçue parce que la consommation s’étale sur la semaine : cocaïne tout le week-end, grande fatigue et déprime lundi ou mardi, récupération jusqu’au jeudi, « craving » qui réapparaît vendredi. Le consommateur peut ainsi croire – à tort – qu’il n’est pas dépendant puisqu’il n’a pas besoin de cocaïne tous les jours… alors qu’en fait sa dépendance s’installe sur un temps plus long. D’après l’INPES

Alcool et cocaïne : peu de sensations, trop de risques !

L’organisme recombine les molécules de cocaïne et d’alcool pour créer une nouvelle substance toxique : le cocaéthylène. Les sensations d’ivresses sont « gommés » mais les risques sont augmentés : risques d’incidents cardiaques, risques de coma éthylique, risque de prendre le volant sans avoir conscience de son alcoolémie, … D’après l’INPES

La cocaïne rend-elle plus performant ? (examens, travail, sport)

La cocaïne est une drogue psychostimulante, elle accélère le fonctionnement du cerveau et le fait tourner en surrégime. Ces sensations de maitrise, de force supplémentaires et de plus grande facilité dans les relations avec les autres sont provisoires.
La cocaïne n’a donc que peu d’intérêt pour des efforts physiques prolongés. Elle est même dangereuse en cas d’effort intense car elle augmente la pression sanguine et fait courir le risque d’accident cardiaque, de crise d’épilepsie et d’attaque cérébrale. D’après l’INPES

Les produits améliorent-ils les performances sexuelles ?

La cocaïne peut – pour un temps limité – faire tomber les inhibitions (timidité, complexes) et diminuer la sensation de fatigue. Mais ses effets sur l’érection sont incertains et elle peut fausser la sensation de plaisir. Par ailleurs, la cocaïne favorise l’oubli de toute contraception (avec le risque de grossesse non désirée) et toute protection (préservatifs) contre le VIH/Sida, les hépatites et d’autres infections sexuellement transmissibles. D’après l’INPES